Occidentales
Bleui :
L'acier bleui, fréquent sur les lames de sabres et d’épées d’apparat, est obtenu par l’oxydation contrôlée de la chauffe du métal. Le résultat final est une couleur bleu sombre qui fonce avec le temps lorsqu’elle est exposée à l’oxygène de l’air.
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Ciselure :
La ciselure permet d’affiner les détails du métal sorti du moule de fonderie à l'aide de ciselets (première image). Le procédé ne retire pas de matière, contrairement à l’incision. Les imperfections liées à la fonte sont limées avant que les détails ne soient retravaillés au marteau et au ciselet. La ciselure peut aussi intervenir seule, notamment lors de la réalisation de motifs complexes rendus à l'aide d'outils divers appelés mats (seconde image) ; le terme technique consacré alors est le tracé-matis.
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Dorure :
La dorure comprend un grand nombre de techniques, très différentes les unes des autres mais qui visent toutes à fixer une fine couche d'or sur son support. Les deux procédés les plus utilisés sont expliqués ci-dessous :
La dorure à la feuille, obtenue à partir d'une feuille d'or très fine (quelques microns d'épaisseur seulement) appliquée au pinceau sur son support, est la technique la plus ancienne. Un lustrage final assure l'adhésion de la feuille et lui donne son aspect brillant (à l'aide d'une agathe) ou mat (en utilisant un brunissoir).
La dorure au plomb ou or moulu fait quant à elle appel au processus chimique de dissolution de l'or dans le plomb. Ce mélange est appliqué sur l'objet qui est ensuite chauffé afin d'évaporer le plomb, produisant ainsi une dorure très précise couvrant tous les détails du support ; cette technique, aujourd'hui abandonnée en raison de sa dangerosité, était notamment utilisée dans la dorure des bronzes, ceux-ci présentant un grand nombre de détails difficiles à recouvrir à l'aide de feuilles d'or.
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Filigrane :
Le filigrane consiste à appliquer, par fixation ou par soudure, un fil métallique d’or ou d’argent sur un support de bois ou de métal. Il se caractérise par la finesse de ses motifs linéaires, lisses ou laissés en relief (le filigrane perlé, entre autre, tend à imiter une rangée de perles alignées), mais présente l'inconvénient d'être relativement fragile.
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Gravure :
La gravure se définit par un enlèvement de matière, obtenu par creusement ou par incision en vue de dessiner un décor. Le procédé sur métal est identique à celui employé dans les techniques de l'estampe.
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Guillochage :
Ce terme désigne un décor régulier de droites ou de lignes courbes croisées ou entrelacées, gravées mécaniquement sur la surface du métal à l'aide d'un tour muni d'un burin.
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Moulage :
Le moulage, qui donne ensuite lieu à un tirage, est un procédé permettant la reproduction de motifs décoratifs complexes en un ou plusieurs exemplaires. Une prise d’empreinte est effectuée sur le modèle d'origine. Le moule obtenu reçoit le métal en fusion qui prend ainsi la forme du motif désiré. Le moulage présente néanmoins l'inconvénient de ne pas rendre directement la finesse des détails voulus, c’est pourquoi le métal brut sorti du moule est systématiquement repris à la ciselure.
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Repoussé :
Le repoussé est destiné à produire des décors en relief. Il s’obtient par martelage de la forme sur un morceau de bois sculpté aux motifs désirés. Le tracé des formes est d'abord réalisé sur l'endroit de la pièce par ciselure, puis le relief de l'objet, maintenu dans du ciment d'orfèvre, est réalisé sur l'envers par emboutissage à l'aide de planoirs. Cette technique du repoussé se retrouve notamment sur le casque d'Agris.
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Rivetage :
Le rivetage consiste à fixer un élément décoratif sur son support à l'aide d'un rivet, réalisé dans certains cas en métal précieux. Les rivets sont introduits dans des trous prévus à cet effet puis martelés afin d'en aplatir les extrémités, assurant ainsi la cohésion des parties mobiles fixées l’une sur l’autre, à l’image du corail figurant sur le casque d’Agris.
Textes : Julien BIDAULT et Jean-Yves CHEVRE-BALEIGE